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PETIT MOT DE NOS COPRESIDENTS

 

 

 

 

 

 

 

A mon tour de m’ exprimer et de vous faire partager mes sentiments.

Je ne suis pas une grande oratrice, et pour ceux et celles qui me connaissent bien, ils savent même que je déteste me retrouver sous les feux des projecteurs.

Je préfère œuvrer dans l’ ombre et savourer tous les moments de joie que vous gymnastes et bénévoles vous me procurez. D’ailleurs, j’ aime utiliser ce site pour les partager avec vous en déposant des petits articles.

Et particulièrement  ce soir, ce n’ est pas à vous, sportifs, que j’ ai envie de m’ adresser mais  c’ est à Fred mon co-président et ami   :

« Si, comme tu l’ as dit dernièrement  dans un article, cette année avec Pauline, nous avons trouvé notre nouvelle ambassadrice, ce que je souhaite ajouter c’ est que l’ an prochain, nous en aurons une autre, et l’ année d’ après une autre et encore une autre….. Alors que  toi,  tu es et tu resteras   l’ ambassadeur de tous les kangourous »

Vous vous demandez peut être pourquoi je dis cela ? Vous pensez peut être que j’ ai quelque chose à lui demander ou à me faire pardonner ? Bien sûr que non, on le sait bien les femmes ne sont pas comme cela ;-)

Je vous laisse découvrir l’ article que Fred a écrit et qui est paru dans le petit vendômois ce mois ci … et vous comprendrez….

Je terminerai juste avec cette citation avant que vous vous plongiez dans  le texte de notre président.

L'humanisme, ce n'est pas de dire: «Ce que j'ai fait, aucun animal ne l'aurait fait», c'est dire: «Nous avons refusé ce que voulait en nous la bête.»

André Malraux 1901 - 1976           

                                                                                        Valérie Beaugendre

                                                                               Co-président de l’USV Gymnastique

 

 

Article paru dans le petit Vendomois du moi de Mai

Chers bénévoles,

Comme il m’arrive de le faire parfois, j’ai envie de vous dire  aujourd’hui encore ce que je vois, ce que je crois et les sentiments qui m’animent.  Cette fois pourtant, je parlerai pêle-mêle de nous, des autres et desvaleurs trop souvent bafouées que je crois essentielles de défendre.

Au risque de choquer, je commencerai par rappeler que dans des contrées peu éloignées à l’échelle de la planète, des femmes et des hommes meurent chaque jour sans que cela ne perturbe notre quotidien. Pour quelles raisons ? Ici par idéologie religieuse. Là parce que des oligarques narcissiques souhaitent assoir leur pouvoir politique. Plus loin encore, simplement parce que l’absence d’intérêt économique semble justifier le désintérêt pour l’Homme.

Alors, me direz-vous, que pouvons-nous faire face à autant d’injustice lorsque seuls le pouvoir et la puissance financière semblent être en capacité de faire taire les armes ? Précisément, c’est bien là tout le sens de notre action. Nous pouvons œuvrer pour faire le bien. Rendre un enfant heureux, aider des parents par notre action, c’est aussi donner toutes ses chances à la paix.

Un enfant de Kiev n’est pas plus important qu’un enfant de Vendôme, de la même façon qu’une maman de Saint-Ouen n’est pas plus importante qu’une maman de Damas. Simplement, ou devrais-je dire tragiquement, la guerre les sépare. Aussi, lorsque les uns n’ont plus droit au bonheur nous avons, me semble-t-il, le devoir de favoriser le bonheur des autres.

Ce dont je suis également convaincu, c’est que l’argent a pris dans notre société une place qui ne lui revient pas. Est-il normal que les gens soient avant tout considérés à la lumière de leur richesse ? A estimer les gens moins par leur contribution à la défense des valeurs fondatrices de notre société que par leurs ressources financières propres, nous finirons par perdre le sens commun de l’action collective. A cet égard, le bénévolat est une réponse précieuse car il reste la démonstration que, pour nous, le bonheur des enfants n’a pas de prix.

Enfin, nous faisons le choix conscient d’œuvrer pour le bonheur des enfants. S’il est vrai que l’Homme se différencie de l’animal par sa conscience, en se mettant ainsi en toute conscience au service des autres nous défendons aussi l’idée que le bénévolat est une véritable démarche humaniste.

A vous, mes Amis, je conclurai donc en disant que la seule « grande distribution » qui vaille reste celle des entraineurs lorsqu’ils distribuent des bonbons à l’issue des entraînements de gymnastique, que la seule action de guerre doit être celle de notre comité d’animation lorsqu’il doit faire face aux spectateurs affamés qui montent à l’assaut de la buvette lors des compétitions, et nous devons avoir conscience que notre action au profit des enfants est une richesse précieuse qu’il nous appartient de préserver.

 

                                                               Frédéric Ségura

                                                                                  Co-président de l’USV Gymnastique


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